Traction Présidentielles

TRAC35 - P Meuris a écrit:

La Chapron


Et la Franay
Ces deux Présidentielles ont été réalisées avec des chassis de 22 cv qui étaient stockés Quai de Javel.

Tiens j'apprends quelque chose: les 22 CV avaient des châssis...........

Citation :

Tiens j'apprends quelque chose: les 22 CV avaient des châssis...........

cette auto etait elle fixée sur un chassis ? je n'y crois pas mais sachant que la franay (dessinée par charbonneaux, est aussi réalisée avec des pièces issues d'autres autos (pare brise de ford vedette, etc ...) on pourrait y penser.
Mais plus sérieusement jene pense pas, une plateforme de 15 familiale me semble idéal, ceci étant un carrossier n'a aucune difficulté à rallonger une caisse.
Concernant ces miniatures elles sont moches je trouve, rien à voir avec une MACO.

ma remarque était de dire que les tractions n'avaient pas de châssis et je serai très interréssé de savoir comment de tel carrossier faisaient pour se greffer sur ces coques. Ensuite je m'interroge sur le fait qu'à ce moment là on ait pu trouver des bases de 22 CV.

D'un non-spécialiste :
Les "15 six" voitures présidentielles

Entre 1946 et 1955, la 15 fut la voiture officielle du gouvernement Français et de l'Elysée. C'est en 1955 que la Présidence de la République se rend acquéreur de trois plates-formes de "15 six H". L'une d'elles fut confiée au carrossier Franay qui, sur les dessins de Philippe Charbonneau carrossa une limousine. Cette voiture eut l'honneur d'être exposée au Salon de 1955 et resta longtemps la voiture officielle du Président Coly, et ensuite du Général De Gaulle. Une autre voiture officielle fut carrossée par Chapron en version décapotable.

Source : http://www.chez.com/montesuma/traction_15.htm

Les stylistes français qui auront marqué la seconde moitié du vingtième siècle sont rares. Philippe Charbonneaux en fait partie, qui s'est aussi bien intéressé au design industriel (combien savent que la célèbre Nénette a été dessinée par ce rémois ?) qu'à l'automobile pour laquelle il a longuement œuvré. Commençant par vendre des dessins pour des magazines, avant d'être remarqué pour son travail sur la Jean-Pierre Wimille à moteur Ford V8 et de partir aux Etats-Unis chez General Motors. De ces quelques mois passés au sein du bureau de style du géant américain à dessiner, à longueur de journée, des courbes et rien que des courbes, il gardera un souvenir mitigé. Se persuadant, au fil des ans, qu'il a plus ou moins dessiné la nouvelle Corvette présentée en 1952, « ce qui est très loin de la réalité », comme le dément avec pudeur Dominique Pagneux, ajoutant qu'on ne peut « néanmoins, au regard des dessins et des croquis du Français, s'empêcher de penser que la Corvette a largement influencé l'œuvre du styliste. » Comme en témoignent ses futurs travaux sur la barquette Salmson 2300 S, le projet de coach Citroën réalisé par le carrossier rémois Pacaud en 1954 ou la 15/Six Citroën présidentielle carrossée chez Franay en 1955

Source : GAZOLINE - LE STYLE CHARBONNEAUX
Philippe Charbonneaux, esthète et styliste
Article publié le SAMEDI 20 MARS 2004, par Jean-Jacques

Entre-temps, Henri Chapron carrossa les voitures de l'Elysée : un châssis Talbot pour Vincent Auriol, puis, reprenant l'étude commencée par Franay sur les 15 CV Citroën Spéciales, il réalisa des conduites intérieures et des cabriolets, dessinés par Philippe Charbonneaux. Ces voitures, utilisées par René Coty et le général de Gaulle, devaient être remplacées en 1968 par une DS 21 très allongée. Celle-ci fut pratiquement inemployée, et des SM à grand empattement signées Chapron constituent maintenant la « flotte » de l'Elysée.

Source : http://www.histomobile.com/dvd_histomobile/histomo/hommes/418.asp

À tantôt
Alain qui essaie d'apprendre

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Alain-moi prévu (bien:et donc je éviter un trop grand nombre de mots à traduire)


Les 22CV ont été détruits à la volonté de PJB dans l'immédiat après-guerre
Il est opposé à la 8-cylindres (et à quatrième vitesse ) et donc il est très peu probable qu'il avait vendu ces véhicules à un carrossier...

Bonjour Robert,
connais-tu la réponse à la question de Pierre Edouard qui s'interroge sur le fait de savoir comment de tels carrossiers faisaient pour se greffer sur ces coques ?
As-tu étudier cette question ?
Bonne fin de semaine.
À tantot
Alain qui apprend, qui apprend

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La réponse est simple

Ils ont coupé la coque sur un plan horizontal parallèle à la ligne de terre et ils ont gardé les médias plate-forme et du moteur et de suspension

Au-dessus de ce qu'ils ont payé (souder) la nouvelle structure (squelette), qui ont été fixées par des panneaux de la nouvelle carrosserie

La plate-forme a été évidemment renforcé avec longerons et petite traverses

Sans doute ces voitures étaient moins rigides du berlines original mais ils ne sont pas à aller vite et puis leurs limites n'ont pas été dépassées
(certainement les Présidents avaient entendu "quelque" craquement... )


Salut >>

trac-aoc a écrit:

ma remarque était de dire que les tractions n'avaient pas de châssis et je serai très interréssé de savoir comment de tel carrossier faisaient pour se greffer sur ces coques. Ensuite je m'interroge sur le fait qu'à ce moment là on ait pu trouver des bases de 22 CV.

Oui j'ai bien compris mon ami, mais c'est vrai que je me demande comment l'auto pouvait supporter ces ajouts de carrosserie, Robert nous a donné la réponse, merci à lui et à AZlain qui nous a gentilment déroulé tout ce qu'il savait sur ces autos exceptionnelles.